La Côte d'Ivoire est le premier producteur de noix de cajou devant l'Inde selon le Conseil coton-anacarde (CCA), qui gère la filière.Le pays, également leader mondial du cacao, qui représente 50% de ses recettes d'exportation, a vu sa récolte de noix de cajou doubler en cinq ans, passant de 380.000 (2013) à 750.000 tonnes (2018), soit 22% de la production mondiale.
La plupart de la production est destinée à l’exportation. Seulement 6% est transformé localement. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire souhaite inverser cette tendance. Ainsi, Le gouvernement va créer quatre zones industrielles destinées à la transformation à Bouaké (centre), Korhogo (nord), Bondoukou (est) et Séguéla (nord-ouest).
Il s'agit des zones industrielles, viabilisées, stabilisées. Des plateformes totalement aménagées disponibles dès 2019. L'industriel vient avec son plan et s'installe. Il n'aura pas de problèmes fonciers à régler, ni d'électricité ou d'eau, selon les responsables du Conseil Coton Anarcade.
Le secteur ivoirien de l’anacarde compte 250.000 producteurs et emploie 1,5 million de personnes.
De 80.000 t dans les années 1990, la production a été multipliée par dix, résultat d'une réforme gouvernementale intervenue en 2013, garantissant un prix d'achat aux cultivateurs de noix de cajou, à travers un système de "prix plancher".
Par ailleurs, il est important de rappeler l’exhortation du gouvernement au secteur privé à investir dans la transformation des produits agricoles conformément au PND 2016-2020 qui ambitionne la transformation structurelle de l’économie par la modernisation de l’industrie agroalimentaire.