04/03/2022
L’Afrique est propice aux investissements



L’Afrique est propice aux investissements, affirme une délégation du Congrès américain en visite à la Banque africaine de développement

 

Le représentant de l’État de New York et président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis, Gregory Meeks, a déclaré que les États-Unis ne feront partie de l’avenir que s’ils investissent en Afrique dès maintenant.

Gregory Meeks s’exprimait lors d’une visite au Groupe de la Banque africaine de développement à Abidjan. Cette visite avec des collègues du Congrès, concluait une tournée dans trois pays d’Afrique de l’Ouest. Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina, et plusieurs hauts responsables de la Banque ont accueilli le groupe de parlementaires au siège de la Banque à Abidjan.

« Si les États-Unis n’investissent pas en Afrique aujourd’hui - compte tenu notamment de la taille de la population jeune de l’Afrique, qui est supérieure à la population totale de l’Amérique - nous ne ferons pas partie de l’avenir », a déclaré M. Meeks. « Mon unique objectif était de m’assurer que l’Afrique passe “de l’arrière au premier-plan”, a-t-il ajouté. Beaucoup de travail reste à accomplir et les gouvernements seuls, ne peuvent pas le faire. La Banque africaine de développement va jouer un rôle important. Lorsque Prosper Africa aura besoin d’orientations, je les dirigerai vers la Banque africaine de développement. » 

Dr Adesina a remercié les États-Unis pour leur soutien continu, notamment pour l’augmentation générale du capital de la Banque en 2019, qui est passé de 93 à 208 milliards de dollars. Il a déclaré que les États-Unis, deuxième plus grand actionnaire de la Banque, « travaillent avec la bonne institution. » « Nous sommes africains, nous comprenons les besoins de l’Afrique, et nous sommes le moteur du changement en Afrique », a-t-il souligné.

Dr Adesina et les membres du Congrès ont convenu de la nécessité d’une coopération plus étroite entre la Banque africaine de développement et les investisseurs américains.

Il a souligné que les économies africaines étaient en train de rebondir, mais que le continent était confronté à une dette commerciale croissante, aux effets néfastes dû au changement climatique, au manque d’opportunités pour les jeunes et à un accès limité aux vaccins contre le Covid-19.

La Banque africaine de développement fédère les appels en faveur de la réaffectation aux pays africains de 100 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international. Elle préconise que ces fonds soient canalisés par la Banque, qui est un détenteur agréé de DTS et une institution jouissant d’une cote de crédit AAA. « Les DTS offrent aux pays africains une formidable opportunité de faire face à la dette », a déclaré le président de la Banque.  

Les membres du Congrès américain et les hauts responsables de la Banque ont été unanimes quant au rôle transformateur des femmes. Dr Adesina a indiqué que la Banque, par le biais de son Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique, débloquerait 500 millions de dollars au profit des entreprises appartenant à des femmes sur le continent.  

Les membres de la délégation ont manifesté leur appui aux priorités de la Banque africaine de développement et marqué leur appréciation de son impact sur le développement.

Les discussions ont également porté sur le rôle de la diaspora africaine et sur la nécessité d’endiguer la fuite des cerveaux africains du continent.   

SOURCE
African Development Bank Group (AfDB)


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