
- La Côte d’Ivoire a atteint de remarquables résultats en matière de développement agricole. Pour plusieurs de ses productions (notamment d’exportation), elle se trouve située à des rangs mondiaux et africains plus qu’enviables.
- Les cultures du cacao et du café occupent à elles seules plus de 75% des terres consacrées aux cultures de rente avec une prédominance du cacao (56%). A cet effet, la Côte d’Ivoire occupe respectivement le 1er rang mondial et le 3ème rang africain.
- Le coton, le palmier à huile, l’anacardier et l’hévéa occupent 23% des superficies.
- Les autres cultures de rente (cocotier, banane, etc.), n’occupent que 2% des superficies.
- La pêche, l’élevage et l’aquaculture pour assurer
la sécurité alimentaire
En Côte d’Ivoire, le poisson et la viande
constituent les premières sources de protéines
animales consommées par les Ivoiriens.
Cette consommation nationale, fortement
marquée par les importations, est estimée à
320 000 tonnes/an pour une production locale
moyenne d’environ 42 102 tonnes.
La contribution du secteur de l’élevage et
de l’aquaculture est faible. Les opérateurs
économiques sont donc invités à investir dans
ces secteurs à l’image de la SIPRA, FOANI et
bien d’autres.
L’aquaculture, quant à elle, constitue un
véritable potentiel national qui mérite d’être
largement exploité. Selon la FAO, les atouts
naturels de la Côte d’Ivoire sont considérables,
avec près de 150 000 ha de lagunes, 350 000 ha
de lacs et de nombreux bas-fonds propices à
l’implantation d’exploitations aquacoles ainsi
qu’une riche faune aquatique renfermant plus
de cent familles de poissons dont plusieurs
espèces ont un potentiel aquacole certain.
La Côte d’Ivoire s’est dotée, récemment, d’un Plan stratégique de développement de l’élevage, de la pêche et de
l’aquaculture en Côte d’Ivoire 2014-2020 (Psdepa), pour un montant de 446 973 milliards FCFA.
- Les travaux en cours du schéma directeur de développement industriel (SDI, programme en cours soutenu par l’ONUDI et la BAD) mettent en exergue un énorme potentiel agricole insuffisamment exploité par l’industrie de transformation. Les taux de transformation des matières premières les plus élevé sont estimés à environ 20% dans la filière cacao et 8% pour le café contre moins de 5% dans les autres filières. L’intensification et la diversification des activités productives dans ce domaine mais aussi dans les filières intermédiaires (emballages, matériaux de construction, pièces de rechange, etc.), peut constituer un potentiel de développement des investissements privés.