Le Cabinet McKinsey a reçu, le 12 juillet 2017 à Abidjan, des administrations publiques et des organisations patronales du secteur privé pour leur présenter les travaux de recherches et des propositions pour réformer le code des investissements en vue de le rendre plus incitatif.
Tenue sous la présidence du Conseiller spécial du Premier Ministre, M. Feh KESSE, cette rencontre a enregistré la présence du CEPICI, des Impôts, des Douanes, des Ministères du Budget, de l’Economie et Finances, de l’Industrie et des Mines, du Plan et du Développement, du CN-PPP, de la FIPME, de la CGECI, du BNETD, etc.
Les travaux se sont articulés autour de l’état des lieux, de la présentation des faiblesses de l’actuel code, et des propositions pour l’améliorer.
Suite aux différentes présentations du chef de projet, Mme Amina Kandil, des discussions ont eu lieux pour clarifier ou corriger des propositions.
Le Directeur Général du CEPICI, M. Emmanuel ESSIS a pris part aux échanges pour faire des contributions compte tenu de son expérience tirée de l’application du présent dispositif d’incitation. Selon lui, l’essence du nouveau code doit pouvoir consacrer la transformation structurelle de l’économie à travers l’industrialisation et l’autosuffisance alimentaire.
Il faut rappeler que le Code des Investissements a été réformé en 2012 pour soutenir la politique d’attraction des investissements afin d’accroître la création d’emplois et des richesses. Et cela dans le cadre de la vision d’émergence à l’horizon 2020.
Tous les secteurs d’activités y sont éligibles à l’exception du Commerce, des bâtiments à usage non industriel, des services bancaires et financiers.
Après cinq années, c’est un volume global de 2501 milliards de F CFA d’investissements privés agréés au Code qui a enregistré le CEPICI.